Dans de nombreux pays développés, on constate une volonté de liberté. C’est peut être même une nécessité pour certains étant donné le mauvais contexte économique et le nombre important de chômeurs. Alors que dans les sociétés occidentales le fait d’être salarié constituait une généralité, cette généralité même est en train d’évoluer. Il est important de remarquer que de plus en plus de travailleurs sont indépendants. De nombreux secteurs sont concernés par le travail indépendant. Pour se sortir des “chaînes” du statut salarié et dans l’espérance d’un avenir plus radieux, les indépendants peuvent s’inscrire en tant que freelance, auto-entrepneur ou encore profession libérale.

Caractéristiques des différents statuts du travail indépendant

Une personne en freelance n’a pas de contrat comme les salariés en CDD ou CDI. Il réalise des missions pour ses clients qu’il facture par la suite. Ce statut est privilégié par les journalistes, et les professionnels du secteur du coaching, du consulting et de l’informatique. Les travailleurs en freelance fixent eux mêmes leurs horaires de travail. En revanche, ils ne sont jamais sûrs de pouvoir trouver des missions et donc des sources de revenue.

L’auto-entrepneur est celui qui crée ou possède une entreprise au régime juridique simplifié. Cette activité peut être ou principal, ou secondaire. La création d’une auto-entreprise est très rapide et accessible. Pour bénéficier du régime d’autoentrepneur, il ne faut pas réaliser un chiffre d’affaires annuel supérieur à 32 800€ pour une activité libérale ou artisanale et 82 800€ pour une activité commerciale.

Les professions libérales sont l’ensemble des professions exercées par de manière individuelle et responsable par un tiers. Ces professions doivent proposer des services intellectuels et conceptuels pour le public. Les bénéfices constituent la rémunération. Il existe deux sortes de professions libérales : celles réglementées (médecine, architecture, …) et celles non règlementées (agriculture, artisanat, …).

La protection du statut de salarié et la liberté du statut d’indépendant

De nouveaux concepts naissent. Ceux sont des sortes d’hybridation entre le statut de salarié et celui d’indépendant. Il s’agit du portage salarial et du travail à temps partagé.

Le portage salarial permet à un consultant expert dans un domaine d’avoir un statut entre le travail en indépendant et le travail salarié. Celui-ci bénéficie d’un contrat de travail avec la société de portage salarial. Le consultant est alors un salarié dit « porté ». Il va pouvoir développer son activité de manière indépendante. En parallèle, il va être débarrassé des activités chronophages telles que les tâches administratives. Le portage salarial permet donc au consultant de cumuler les avantages des deux statuts comme la liberté et la protection.

En ce qui concerne le travail à temps partagé, on va avoir affaire à des professionnels généralement très compétents et ayant acquis beaucoup d’expérience. Ces personnes sont souvent à la recherche de nouveaux challenges mais aussi de plus de liberté que ce soit dans leurs missions professionnelles ou dans leur vie personnelle. Le salarié dit à temps partagé va alors travailler à temps partiel pour plusieurs employeurs. Il sera soit embauché directement par différents employeurs soit salarié d’un organisme annexe qui le mettra à disposition des entreprises en recherche : une entreprise de travail à temps partagé ou ETTP. Il pourra accepter ou refuser les missions. Ce dernier aura donc les protections dont bénéficient un salarié et la possibilité de choisir ceux qu’il souhaite accomplir professionnellement parlant.

En bref, il est important de remarquer que le statut de salarié n’est plus une généralité. De plus, celui-ci n’est pas figé et évolue avec les contraintes de son temps. Les activités indépendantes sont en plein développement et disposent de plus d’un argument pour séduire les professionnels en quête de liberté et de challenge.

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