Pourquoi de plus en plus d’entreprises externalisent en Afrique

Externaliser n’est plus une tendance, c’est devenu une stratégie incontournable pour les entreprises qui souhaitent gagner en agilité, réduire leurs coûts et se concentrer sur leur cœur de métier. Depuis quelques années, un nouveau continent attire de plus en plus l’attention des décideurs : l’Afrique.

Alors que l’Asie a longtemps été la destination privilégiée, l’Afrique est aujourd’hui perçue comme un nouvel eldorado de l’externalisation. Compétitivité des coûts, vivier de talents, infrastructures en plein essor… Les raisons sont multiples et convaincantes.

Dans cet article, découvrez pourquoi de plus en plus d’entreprises font le choix d’externaliser en Afrique, quels secteurs sont concernés, et comment tirer parti de ce levier stratégique.

Une main-d’œuvre jeune, qualifiée et disponible

Le premier atout majeur de l’Afrique, c’est sa population jeune et dynamique. Plus de 60 % des Africains ont moins de 25 ans, ce qui en fait le continent le plus jeune du monde.

De nombreux pays comme le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Kenya, l’Afrique du Sud ou encore Madagascar ont investi massivement dans la formation de leurs jeunes dans des domaines clés comme :

Ce vivier de talents qualifiés est une aubaine pour les entreprises à la recherche de compétences à distance ou en mode hybride, à des tarifs compétitifs.

Des coûts d’exploitation plus avantageux

Externaliser en Afrique permet de réduire considérablement ses charges, tout en maintenant un bon niveau de qualité.

Par exemple, le coût horaire d’un développeur, d’un téléconseiller ou d’un comptable en Afrique est bien inférieur à celui pratiqué en Europe ou en Amérique du Nord parfois de 30 à 60 % moins cher.

Et cela sans compromettre la qualité, car les prestataires africains investissent dans la formation continue, les certifications internationales et les outils collaboratifs modernes.

Des zones francophones et anglophones pour s’adapter à tous les marchés

Autre avantage : le multilinguisme africain.

Les pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, Madagascar ou encore le Cameroun disposent d’une main-d’œuvre francophone, ce qui est idéal pour les entreprises françaises, belges ou canadiennes.

D’autres pays comme le Kenya, le Ghana, l’Afrique du Sud ou le Nigéria offrent un accès à des profils anglophones parfaitement opérationnels pour le marché britannique, américain ou international.

Un fuseau horaire proche de l’Europe

Travailler avec des prestataires en Afrique offre un avantage temporel stratégique. Le décalage horaire est minime, voire inexistant pour certains pays comme :

  • la Tunisie,
  • le Maroc,
  • le Sénégal,
  • Madagascar.

Cela facilite la collaboration en temps réel, les réunions quotidiennes et la gestion agile des projets. À l’inverse, travailler avec des pays d’Asie ou d’Amérique latine impose souvent un décalage rendant la communication plus complexe.

Une montée en puissance des infrastructures numériques

L’Afrique connaît une accélération de sa transformation digitale.
De plus en plus de pays disposent :

  • d’un accès à Internet haut débit,
  • de data centers performants,
  • d’espaces de coworking modernes,
  • d’un écosystème tech en forte croissance (startups, incubateurs, hubs digitaux).

Des villes comme Dakar, Abidjan, Nairobi, Le Cap ou Antananarivo sont devenues de véritables pôles d’innovation digitale et d’externalisation, prêtes à accueillir des projets internationaux.

Une meilleure stabilité politique et juridique dans certains pays

Bien que l’Afrique soit un continent vaste et hétérogène, certains pays offrent aujourd’hui une stabilité politique, juridique et économique favorable aux affaires.

Le Maroc, la Tunisie, l’Île Maurice ou encore le Sénégal ont mis en place des cadres réglementaires clairs pour attirer les investisseurs étrangers et favoriser l’externalisation de services.

Ces pays disposent également d’accords bilatéraux avec l’Europe ou l’Amérique du Nord, facilitant la fiscalité et la sous-traitance transnationale.

Une démarche socialement responsable

Externaliser en Afrique, c’est aussi faire le choix d’une stratégie RSE positive. En créant des emplois qualifiés dans des régions à fort potentiel, les entreprises contribuent :

  • au développement local,
  • à la lutte contre le chômage,
  • à l’émergence d’une classe moyenne,
  • à la montée en compétences des jeunes.

Cela renforce leur image d’employeur responsable, notamment auprès des nouvelles générations et des investisseurs sensibles à l’impact social.

Des secteurs entiers concernés par l’externalisation

L’externalisation en Afrique ne se limite pas à un seul domaine. Voici les secteurs les plus prisés :

  • Centres d’appel et relation client : Sénégal, Maroc, Madagascar
  • Développement web et mobile : Tunisie, Kenya, Côte d’Ivoire
  • Saisie de données et comptabilité : Maurice, Cameroun, Bénin
  • Marketing digital et création de contenu : Afrique du Sud, Rwanda
  • Assistance administrative et gestion RH : Égypte, Ghana

Quel que soit votre secteur d’activité, il existe un écosystème compétent et spécialisé en Afrique pour prendre en charge tout ou partie de vos opérations.

Un changement d’image du continent africain

Enfin, il est important de souligner que l’image de l’Afrique évolue.

Autrefois perçue comme risquée, elle est désormais reconnue pour son dynamisme, son potentiel humain et sa capacité à proposer des solutions de qualité à l’échelle mondiale.

Les grandes entreprises ne s’y trompent pas : de nombreuses marques internationales font déjà appel à des prestataires africains, avec succès.

Externaliser en Afrique, c’est faire le choix d’une solution compétitive, agile et durable. Que vous soyez une PME, une startup ou un grand groupe, le continent africain vous offre un cadre propice à l’externalisation de vos fonctions support, informatiques ou commerciales.

En vous entourant des bons partenaires, vous pouvez construire une stratégie d’externalisation efficace, éthique et évolutive.

FAQ – Foire aux questions

1. Quels sont les risques à externaliser en Afrique ?

Comme dans toute stratégie d’externalisation, il existe des risques : mauvaise sélection du prestataire, manque de suivi, barrière linguistique potentielle. Pour les éviter, il faut s’appuyer sur des partenaires fiables et expérimentés, ayant une bonne connaissance du terrain.

2. Comment choisir le bon pays en Afrique pour externaliser ?

• Cela dépend de vos besoins.
• Francophone : Sénégal, Tunisie, Madagascar, Côte d’Ivoire
• Anglophone : Kenya, Ghana, Afrique du Sud
• Spécialisation technique : Tunisie (IT), Maurice (comptabilité), Maroc (relation client)

3. Est-il possible d’externaliser tout un service depuis l’Afrique ?

Oui. De nombreuses entreprises externalisent l’intégralité de leur service client, leur support technique, ou leur comptabilité. L’essentiel est d’avoir une bonne gouvernance, des KPI clairs et une communication fluide avec le prestataire.

4. Quel est le délai moyen pour mettre en place une externalisation en Afrique ?

Tout dépend du type de service. Pour un service de téléconseil ou de saisie de données, cela peut prendre 2 à 4 semaines. Pour des projets plus techniques (IT, gestion comptable), cela peut nécessiter 1 à 2 mois de préparation.

5. Est-ce que l’externalisation en Afrique est adaptée aux PME ?

Absolument. Les PME y trouvent un excellent levier de croissance et d’optimisation de coûts. C’est même souvent un accélérateur de compétitivité pour les petites structures qui ne peuvent pas recruter en interne toutes les expertises.

 

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