Les expatriés africains chez Talenteum

Que ce soit directement ou via un partenariat local, le leader du travail à distance, Talenteum, est implanté dans plusieurs pays d’Afrique. Parmi, figurent Madagascar, la Côte d’Ivoire, mais aussi l’île Maurice. C’est d’ailleurs sur cette dernière que se situe son siège social. Talenteum pilote ses activités de l’île Maurice - une décision stratégique en termes d’infrastructure et de proximité régionale.

Nous n’hésitons pas à faire venir des talents de l’Afrique continentale pour qu’ils travaillent à distance de notre maison-mère, à l’île Maurice. Certains de nos clients préfèrent que leurs collaborateurs opèrent depuis les locaux de Talenteum car l’entreprise garantie un niveau certain en équipements et structures propices pour du «remote work» fluide et soutenu. Alors nous vous proposons, sans plus attendre, de faire connaissance avec quelques-unes de nos stars originaires de divers pays d’Afrique.

Zoom donc sur Ricky, Chinedu, Arnaud, Nadia et Olak, qui n’ont pas eu peur de s’envoler loin de leur pays natal pour être au cœur de Talenteum.

Arnaud

Âgé de 29 ans, Arnaud est ingénieur en développement Java, au service d’une entreprise européenne chez Talenteum. Ce licencié en génie informatique (Bac +3) a quitté le Cameroun, son pays, pour rejoindre le siège social de Talenteum, il y a deux ans.

« Un ami à moi a découvert la plateforme en ligne de Talenteum et m’a recommandé de m’inscrire. Je me suis inscrit sur la plateforme en juillet 2018. Ma candidature a tout de suite intéressé un recruteur de Talenteum - qui m’a appelé immédiatement. Ensuite, j’ai aussi eu une prise de contact avec le responsable du projet - pour le poste de développeur. J’ai réussi les tests techniques et puis on s’est mis d’accord sur les modalités pratiques... Les RH m’ont aussi envoyé une liste de documents à préparer pour le work permit », atteste-t-il.

Arnaud n’avait jamais mis les pieds à Maurice. Sur place, il déclare qu’il a bien été accueilli par son équipe chez Talenteum. « Je dois reconnaître que l’équipe est assez accueillante... J’étais le premier expatrié que l’entreprise a fait venir d’un autre pays », dit-il.

Concernant l’obtention de son permis de travail, Arnaud affirme : « Les RH de Talenteum m’ont aidé avec la procédure. Elle est relativement simple quand on a tous les documents requis. J’ai obtenu mon permis environ 4 semaines après ».

Selon lui, il y a beaucoup de talents au Cameroun, mais le manque de visibilité et de soutien freine leur potentielle réussite. « Il y a le manque d’accès à l’internet, mais pas juste cela. Il y a surtout le mythe à briser pour les clients à l’étranger de pouvoir se dire qu’un gars qui sort d’un pays d’Afrique noire peut avoir les mêmes compétences qu’une recrue en Europe ou aux États-Unis », argue-t-il.

Arnaud se sent bien chez Talenteum. « Je recommande Talenteum aux Camerounais parce que l’entreprise offre l’opportunité aux talents d’ouvrir leurs horizons, d’acquérir une expérience internationale... Sur le plan technique, ils pourront développer leurs capacités en intégrant des équipes avec des stacks technologiques différentes de celles généralement utilisées au Cameroun et apprendre de nouvelles façons de travailler. Sur le plan humain, ils découvrent de nouvelles cultures - ce qui est aussi enrichissant », fait-il ressortir.

Ricky

Détenteur d’une maîtrise en Informatique (Bac +5) Ricky, 28 ans, vivait encore à Madagascar, son pays natal, quand il a été repéré par Talenteum ; qui recherchait un poste d’ingénieur en automatisation des tests pour une société française dans la télécommunication.

« En fin avril 2019, un recruteur de Talenteum m’a contacté sur LinkedIn. Il m’a demandé d’envoyer mon CV - ce que j’ai fait. Il m’a expliqué qu’il y avait un poste correspondant à mon profil. Par la suite, j’ai passé des entretiens téléphoniques, l’un avec les Ressources Humaines et l’autre, avec un architecte logiciel. Puis, j’ai réalisé des tests techniques. Après une semaine d’attente, Talenteum m’a annoncé que j’avais décroché le poste. On m’a appelé afin de confirmer les informations nécessaires pour venir », raconte-t-il.

Quelques semaines après, Ricky a pris l’avion pour l’île Maurice. « Talenteum a réservé mon billet d’avion, envoyé un taxi pour me récupérer de l’aéroport à Maurice et m’a placé dans un logement temporaire - jusqu’à ce que je trouve mon propre logement », indique-t-il.

Ricky déclare que bien que son intégration ait pris un peu de temps logistiquement chez Talenteum, il s’est adapté assez vite et s’est fait des amis dans différentes équipes.

L’application pour l’obtention d’un permis de travail a demandé des déplacements au Bureau de l’immigration à Port-Louis, la capitale de Maurice. La procédure requiert la présentation de divers documents, en outre les résultats de tests médicaux. Ricky a obtenu son permis de travail en quelques mois, et après d’autres démarches, il a également reçu le permis de séjour pour que son épouse et son fils puissent le rejoindre à l’île Maurice.  

Le jeune homme et sa petite famille sont aujourd’hui bien installés. Ricky, qui avait déjà travaillé à Maurice en 2016 - avant Talenteum, ne regrette pas d’être revenu.

« Le taux de chômage est très élevé à Madagascar. Le travail est mal payé. Les universités sont nombreuses mais parmi, il n’y a que quelques bonnes écoles et elles sont chères. Après, si c’est pour travailler à Madagascar, ça ne vaut pas la peine. Pour les métiers cadres, il vaut mieux aller à l’étranger. Ils sont nombreux à le faire dans mon pays. Par exemple, en informatique, mon domaine, je dirais qu’il n’y a que 10% qui restent à Madagascar », explique-t-il.

Pourquoi aime-t-il travailler chez Talenteum ? « C’est libre. Je peux me permettre de travailler d’où je veux. Il faut juste une bonne connexion », dit-il. Et rajoute qu’à Madagascar, ce serait difficile car le coût d’une connexion internet haut débit est très élevé.

Chinedu

Avec un Bac +3 en « IT & Business Information Systems » et Bac+4 en « Computer Networks & Network Design », Chinedu est ingénieur en automatisation des tests pour un éditeur de logiciel europeens spécialisé dans l’événementiel, chez Talenteum. Le jeune homme de 28 ans a quitté le Nigeria en 2016, pour faire des études à la Middlesex University, à l’île Maurice.

Chinedu a été contacté par Talenteum en août 2019. « Cela s’est passé sur LinkedIn. Un recruteur m’a contacté. À l’époque, j’alternais les études et le travail, avec un visa étudiant », dit-il.

Après avoir passé les entretiens et tests nécessaires, le jeune homme est vite embauché par Talenteum.

« Cela s’est fait facilement. Je me suis bien intégré chez Talenteum. On est très compatible dans mon équipe. L’atmosphère est vivante et fun. Tout le monde a son job mais ça ne nous empêche pas de rire », déclare-t-il.

Concernant le travail au Nigeria et à Maurice, Chinedu indique des différences minimes. « Au Nigeria, on travaille de 8 heures à 16 heures du lundi au jeudi et le vendredi souvent de 8 heures à midi. A Maurice, c’est plutôt 40 heures par semaine. On reste flexible chez Talenteum. Par exemple, je peux porter un t-shirt au travail mais au Nigeria, ce serait mal vu. Chez Talenteum, ce qui est important, c’est plutôt la qualité de notre travail, et il n’y a pas de barrières quant au lieu d’où l’on travaille », observe-t-il.

Chinedu est aujourd’hui marié à une mauricienne et détient le permis de résidence permanente. Il précise toutefois qu’il lui a fallu, malgré cela, obtenir le permis de travail. « C’est une obligation sous la nouvelle loi du travail à Maurice... Mais voilà, j’ai obtenu mon permis pour travailler chez Talenteum, sans problème », dit-il.

Et le Nigeria dans tout ça ? « Il y a beaucoup de chômage dans mon pays natal - avec une population d’environ 200 millions. Ceux qui ont étudié dans une université anglophone (britannique, américaine ou canadienne) peuvent trouver du travail au Nigeria. Il y a des diplômés, notamment en informatique, Business, comptabilité et économie... Mais si l’on veut avoir de meilleures opportunités, être mieux rémunéré, il faut chercher ailleurs », explique Chinedu. Il ajoute que ceux qui veulent faire du travail à distance, pour Talenteum doivent absolument avoir une connexion internet stable - ce qui n’est pas à la portée de tous au Nigeria.

Olak

Né au Nigeria, cela fait 7 ans qu’il n’y a pas vécu. Diplômé en ingénierie des logiciels (Bac+2) et en « IT & Business Information Systems » (Bac+3), Olak, 28 ans, a étudié en Angleterre pendant un moment avant de continuer ses études à Maurice à la Middlesex University, comme Chinedu. Après ses études en 2014, Olak trouve du travail en freelance et reste à l’île Maurice.

En 2017, alors qu’il vient de finir un projet, c’est Nicolas Goldstein, co-fondateur de Talenteum qui l’appelle pour lui proposer un poste d'ingénieur DevOps, au service d’une compagnie française dans la télécommunication.

« Je lui ai été recommandé par une connaissance commune. Nicolas m’a convié à un entretien et par la suite, j’ai été recruté », affirme-t-il.

Chez Talenteum, Olak s’adapte très vite. « J’ai connu vraiment la meilleure intégration possible. Mes collègues m’ont donné un accueil chaleureux, ils m’ont patiemment guidé à chaque étape. Le client m’a également soutenu. Il faut noter que j’étais le seul qui ne parlait pas français dans mon équipe. Je parle surtout l’anglais. Donc tout le monde a fait des efforts pour s’adapter», confie-t-il.

Olak atteste que ses démarches pour l’obtention d’un permis de travail se sont plutôt bien passées. « J’ai obtenu un permis de travail en 2017, et alors que l’expiration approchait en fin 2019, j’ai fait une demande au Bureau de l’immigration pour le renouveler... et c’est bon, le renouvellement a été confirmé en janvier cette année », explique-t-il.

N’ayant pas vécu au Nigeria depuis des années, Olak n’est pas au courant de la situation actuelle du marché de l’emploi dans son pays natal. Néanmoins, il se souvient qu’en 2013, les conditions n’étaient déjà pas très bonnes. Il cite le manque d’infrastructures pour travailler de manière optimale. Par exemple, des coupures d’électricité et des problèmes de connexion internet. « A Maurice, les conditions de vie sont meilleures et on est mieux payé », précise-t-il.

Olak est ravi de travailler chez Talenteum. « C’est fantastique parce qu’en travaillant avec ces entreprises étrangères, on bâtit une expérience internationale et Talenteum offre tous les outils pour qu’on puisse travailler dans la flexibilité, le confort et en sécurité », commente-t-il.

Nadia

Nadia a aussi fait l’expérience de quitter son pays pour travailler chez Talenteum, en mars 2019.

À 28 ans, elle détient une maîtrise en informatique et statistiques appliqués (Bac+5) ; et assure les fonctions (à distance) d’analyste dans l’assurance de la qualité pour un éditeur français de logiciels de gestion pour associations.

« J’étais en train de chercher un travail à Maurice, quand j’ai vu une offre [pour un poste dans cette entreprise] sur LinkedIn. J’ai contacté la personne qui a mis l’annonce, j’ai passé des entretiens, c’était concluant. Donc je suis venu à Maurice travailler pour ce client chez Talenteum », déclare Nadia.

L’adaptation de Nadia dans sa nouvelle équipe s’est faite sans heurt. « C’était sympa car il y a les personnes qui travaillaient déjà pour ce client chez Talenteum. J’étais en contact avec eux depuis Madagascar, donc ce n’était pas difficile d’intégrer Talenteum grâce à eux », dit-elle.

La communication avec le client s’est bien passée dès le départ. « On avait des appels tous les jours [avec le client] pour savoir ce qui a été fait, ce que je dois faire, vu que j’étais nouvelle », atteste-t-elle.

Nadia aime la flexibilité du travail à distance. « Ça m’a beaucoup aidé, surtout au début, car j’étais avec mes enfants en bas-âge. Je n’avais pas encore trouvé quelqu’un pour s’occuper d’eux ou où je pouvais les placer, donc cela m’a beaucoup aidé de pouvoir travailler en remote », soutient-elle.

À Maurice, Nadia a également apprécié de découvrir d’autres cultures, d’autres styles de vie et différentes cuisines… Selon elle, les personnes à Maurice sont accueillantes et sympathiques.

La jeune femme a quand même rencontré quelques petits obstacles dans son installation à Maurice, notamment au niveau de la date du billet d’avion aller-retour acheté par le client, du transport les premiers jours de son arrivée et des démarches pour son permis de travail. Heureusement, ces pépins ont été réglés au plus vite.

Aujourd’hui, Nadia est rentrée à Madagascar - d’où elle travaille toujours avec son client et Talenteum. Comme Ricky, elle est d’avis qu’il y a beaucoup de jeunes diplômés, mais encore peu de débouchés. Elle recommande Talenteum aux Malgaches. « Chez Talenteum, tu ne te sens pas vraiment comme dans une grosse boîte où il y a le grand patron, et toi, à un niveau inférieur... Tu te sens sur le même pied que tout le monde et [à l’aise au travail]», dit-elle.

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Beatrice Hope